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S’il y a bien une chose sur laquelle le commun des mortels s’accorde en parlant d’une même voix unie, c’est que penser en grand les projets de développement ouvre à coup sûr des perspectives alléchantes vers la croissance économique, source de création d’emploi.

 

 Et dans notre monde en perpétuelle évolution, la plupart des grands leaders de ce monde qui ont pensé en grand les projets de développement urbain, de transformation sociale et de changements environnementaux ont mis « l’Humain » au centre de leurs préoccupations.

 

 Et désormais à Djibouti, aspirer pour les hommes et les femmes, une amélioration de leurs conditions d’existence en général et une amélioration de leur condition de vie urbaine en particulier porte en soi, une noble grandeur auquelle s’attache la volonté politique présidentielle.

 

 En effet, dès son arrivée à la magistrature suprême du pays 1999, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, a initié et mis en œuvre différentes réformes structurelles pour améliorer le cadre de vie de la population. La mise en œuvre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) jusqu’en 2007, puis de l’Initiative Nationale de Développement Social (INDS), lancée en 2007 a permis d’enregistrer des progrès tangibles dans la lutte contre la pauvreté en général et plus particulièrement la pauvreté urbaine. Il est évident qu’assurer le bien-être des Djiboutiens et Djiboutiennes constitue la finalité du développement durable et inclusif de la vision présidentielle, prenant l’individu à la fois comme acteur et bénéficiaire.

 

 Il faut rappeler qu’entre 2000 et 2010, la République de Djibouti fait face à une urbanisation rapide. La conséquence de ce phénomène est le développement rapide de quartiers précaires et insalubres dopé par l’exode rural en raison des sécheresses et/ou des conflits dans les pays voisins. En d’autres termes, il s’agit d’une bidonvilisation galopante assez préoccupante et qui tend à prendre les apparences d’une pathologie urbaine telle que le soulignent les experts en la matière. Une situation telle que les décideurs politiques n’auront de cesse de prendre à coeur pour y remédier afin de hisser leurs pays vers un meilleur cadre de vie urbain.

 

En 2011, le Président de la République déclare dans « Sa Vision pour la Nation » :
« Il est inéluctable d’apporter des réponses adéquates aux problèmes de l’urbanisation galopante auxquels est confronté notre pays en s’attaquant aux questions relatives à la sécurité foncière, à la fourniture de services urbains adéquats et de logements convenables » 

 

 Dès 2011, le Chef de l’Etat a lancé les jalons d’une nouvelle politique volontariste axé sur l’amélioration des conditions de vie et d’habitat des habitants vivant dans les quartiers précaires dépourvus d’infrastructure de base.
C’est donc sous la forme d’un Programme National de Résorption de l’Habitat précaire appelé « Programme Zéro Bidonville (PZB) » que voit le jour cette velléité d’une justice sociale du Chef de l’Etat. Ce programme tend entre autres à la pratique d’une justice sociale qui est celle d’offrir aux citoyens de cette nation un logement décent et les mêmes chances d’accès aux services urbains quelque soit leur condition sociale ou le lieu de résidence.
 

Présentation du PZB
18 décembre 2018